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Le désentraînement exerce rapidement ses méfaits sur le footballeur condamné au repos après un traumatisme. Heureusement, dès les premiers jours, un programme de renforcement musculaire, d’étirements, de cardiotraining et même de visualisation s’associent à un suivi diététique pour entretenir sa condition physique. La dépense énergétique et la conservation de la masse musculaire évite la prise de masse grasse. La poursuite d’entraînements adaptés non loin du groupe permet au sportif addict au mouvement de garder le moral. En cas d’absence prolongée, la période de blessure peut même constituer une véritable opportunité pour entreprendre une préparation athlétique complète et structurée à distance des turbulences du calendrier.
Loin de nuire à la cicatrisation, les contraintes biomécaniques appliquées à la zone blessée contribuent la « mécanisation » des tissus lésés. Le choix des appareils de cardiotraining permet de dissocier les sollicitations physiologiques des contraintes biomécaniques. Lors d’une même séance, les simulateurs les moins traumatisants seront utilisés pour travailler les métabolismes énergétiques les plus intenses alors que d’autres contribueront à renouer peu à peu avec plus de spécificité gestuelle. Ainsi pour accroître peu à peu la charge du membre inférieur, on peut concevoir la progression suivant : natation avec puis sans pull-boy, aquagym, vélo à bras, vélo couché, vélo assis, vélo en danseuse, éllipteur, stepper et course à pied. Quelques séances essentielles prennent place dans ces protocoles. les séances au « seuil anaérobie » en sont un bon exemple. Elles réunissent le travail d’un point physiologique clés pour la performance et l’intensité cardiovasculaire moyenne retrouvée en première mi-temps. En sollicitant au maximum le recyclage de l’acide lactique pour un PH stabilisé, elle lutte contre la déminéralisation osseuse par libération du bicarbonate de calcium. Ainsi, sur vélo, bassin équilibré par la selle, elles contribuent probablement à la prise en charge des pubalgies.
Les séances de retour sur le terrain font suite au travail de stabilisation articulaire débuté en kinésithérapie. Elles permettent l'affûtage physiologique et restaurent la coordination indispensable au geste technique complet. C’ est la nature qui impose les délais de cicatrisation ! Condamné à l’impossible : « gagner du temps ...sans nuire à la santé » , le médecin du sport n’a qu’une solution : redonner à l’encadrement un joueur en pleine forme !