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Auteur : Docteur Stéphane CASCUA, Marie-Pierre OLIVIERI
Source : extrait du livre « Menus et Recettes du sportif », Editions Amphora
L'alimentation hyperprotidique du body-bulder n'a pas bonne réputation. Les scientifiques conseillent de manger 3 fois de protéines que de glucides. Pourtant, les Hommes préhistoriques et certains chercheurs remettent en question cet équilibre alimentaire !
Notre alimentation actuelle donne une large place aux céréales et aux produits laitiers. Ces produits sont devenus abondants depuis que l'Homme est devenu agriculteur, au début du Néolithique, il y a à peine 10 000 ans. Ce n'est qu'au siècle dernier que trop de produits sucrés ont fait leur entrée dans nos menus. Quand Napoléon instaura le blocus des produits anglais sur le continent, il fallut remplacer la canne à sucre venue des colonies britanniques. La culture de la betterave s'étendit en Europe et initia une abondante production de sucre raffiné.
Mais l'Homme est apparu 3 à 4 millions d'années plus tôt ! Tout au long de cette période, il a adapté son patrimoine génétique à une alimentation fondée sur la chasse et la cueillette. L'Homme préhistorique mangeait 2 à 3 fois plus de protéines, 2 fois moins de graisses et beaucoup moins de glucides. Ces derniers provenaient très peu des céréales ; ils étaient principalement issus de fruits ou de légumes. Ses aliments étaient consommés crus et ne contenaient pratiquement pas de sel !
Pour quelques chercheurs ces apports seraient bien plus adaptés à nos aptitudes digestives et au fonctionnement chimique de notre corps. Attention, cette diététique Paléolithique, particulièrement riche en fruits et en légumes, pauvres en graisses, dépourvue de sel et sans sucre raffiné, n'a rien à voir avec les régimes hyper-protéinés proposés au 21ème siècle !
Dans le contexte nutritionnel de ce troisième millénaire, une consommation protidique excessive et artificielle notamment à base de poudre perturbe le fonctionnement chimique de notre organisme. Comme leurs noms l'indiquent, tous ces acides aminés acidifient notre corps surtout quand ils ne sont pas compensés par l'effet tampon de fruits et des légumes. Tout ce calcium associé à ces protéines laitières déshydratées favorise la formation de calcul dans les reins. C'est pourquoi nos « Menus et Recettes » destinées aux sportifs pratiquant les sports de force présentent une augmentation modérée, ponctuelle et naturelle de l'apport en protéines.
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